Essence, poids plume, plaisir, hauts régimes, survirage.
AutosFR.

vendredi 10 septembre 2010

Le Mondial de l'Auto et les sportives (1/2)

Le salon de l'Automobile de Paris ouvrira ses portes le 2 octobre prochain, pour une période de deux semaines. L'occasion pour nous de revenir sur les principales voitures de sport présentées à Paris depuis 50 ans.

Je vous propose içi la première partie de cet échantillon 100% passion !

1961



On commence le billet par une légende française, descendante de l'Alpine A108: La Berlinette A110. Présentée sous la coupole du Grand Palais, l'Alpine eut une carrière commerciale s'étendant de 1962 à 1977. Véritable objet de désir pour la jeunesse masculine française, la Berlinette était surnommée "la danseuse" par les différents pilotes ayant usés le fond de leur caleçon à son volant. Proposant jusqu'à 125ch en déclinaison 1600S, l'A110 est toujours bien ancrée dans la culture automobile de notre pays.




1963



Ayant déménagé Porte de Versailles en 1962, le Salon de l'Automobile de Paris nous apporte en 1963 un chef d'oeuvre: la Ferrari 250LM. Née pour la course et le championnat du Monde des voitures de Sport, cette voiture fut utilisée par certains clients comme GT routière. A l'instar de cet homme qui, accompagné de sa femme et de son chien, traversait la France de Paris au Massif Central au volant de sa 250 LM, s'arrêtant chez un pompiste "complice" à mi parcours pour assouvir la soif du V12 en carburant spécial moteur de course... Autre temps, autre moeurs.
Victoire au Mans en 1965 pour cette voiture, aux mains de Ms Gregory et Rindt. What else?




1964



Cette année là, un sorcier Dieppois bien connu du milieu des circuits réalisa son interprétation de la voiture du peuple à la Française, la Renault 8. La version Gordini, outre son moteur affuté, propose à son conducteur un comportement vraiment joueur, voir carrément piègeur, avec le moteur monté en porte-à-faux arrière. La Gord' verra sa carrière sportive tutoyer les sommets du genre avec 3 victoires au Rallye Monte Carl', et des coupes de France sur routes et sur circuits à son nom.




1968



En cette année d'agitation sociale, Ferrari nous assène un coup fatal en présentant sa 365, dites Daytona pour la victoire aux 24h l'année précédente. Cette sculpture (auto)mobile entre dans la légende sur 4 roues. Sa ligne ravageuse se situe quelque part entre les 60's et les 70's mais n'est toujours pas démodée, loin s'en faut, en 2010. En cette fin de swinging sixties, l'officine italienne du grand Enzo est bousculée par la fabrique Sant'Agata Bolognaise de Ferrucio, Lamborghini, dont la Miura sème le trouble dans les esprits d'alors, certains qu'une voiture de sport ne doit pas mettre la charrue avant les boeufs... La Daytona, avec son gros V12 en position centrale, est la dernière Ferrari de sport à ne pas déroger à cette règle avant la Future 550 Maranello.




1974



La 930, première Porsche de série disposant d'une suralimentation, était une brute épaisse. Turbo Lag, boite 4 vitesses, survireuse au delà de vos pires craintes, la carrière de cette bombe de 250ch s'est pourtant étendue de 1975 à 1989. Passée à 330ch en 1983 et à 5 vitesses en 1987, la 930 à ouvert une nouvelle ère dans l'histoire des voitures de sport. Dangeureuse pour les poseurs, arme absolue pour les pilotes, cette 911 Turbo première du nom a marquée sa génération.




1975



La Lotus Esprit présentée cette année là s'apprete alors à connaitre une carrière plus qu'exceptionnelle de près de 30 ans. Lancée avec un moteur made by Lotus de 160ch, les dernières versions seront propulsées par un V8 biturbo de 350ch. Adoubée par sa présence dans un épisode de James Bond, cette Esprit reprend la place de l'Europa dans la gamme de l'artisan britannique. Comme souvent chez nos cousins britons, divers éléments "de récupération" forment cette sportive à moteur arrière. Notons entre autres les phares de l'éphèmère Fiat X1/9, ainsi que les rétroviseurs de notre valeureuse Citroën CX !




1976



Ferrari 512 BB pour Berlinetta Boxer. On l'aura alors compris, le moteur de cette fabuleuse GT est un 12 cylindres à plat, solution à l'époque très en vogue (Porsche 917 en compétition, différents moteurs de F1). Cette Ferrari remplace dans la gamme, mais pas dans le coeur des tifosi, la Daytona, en inaugurant la disposition à moteur central sur les grosses Ferrari. Routière infatiguable mais divertissante, la 512 BB est un jalon important dans l'histoire de la marque au cheval cabré. Sa ligne épurée et toute en rondeur est un véritable don du ciel fait aux esthètes...




1978



Depuis 1976, le salon a désormais lieu tous les deux ans, en alternance avec le salon teuton de Francfort. La BMW M1 est présentée à Paris en 1978 et représente la réponse de BMW à Ferrari et Lamborghini en terme de sportivité et d'image. Motorisée par un moteur dérivé de celui de la M635, le 6 cylindres en ligne propose ses 280ch au service d'un voyage qui se veut inoubliable. Son, réponse du chassis, disponibilité et puissance du moteur, la M1 pose les bases de toutes les futures créations de la branche Motorsport.




1984



Comment pourrais-je ne pas vous parler de la Ferrari TestaRossa? Rien que son nom a marqué les esprits des amateurs de voitures de sport de tous les continents. "Têtes Rouges", c'est la couleur des culasses qui donna le nom de cette sportive. A l'instar de sa grande soeur la 512 BB, la TR est une insatiable GT, au sens noble du terme, capable de longs trajets, comme d'enrouler les épingles d'une petite route de campagne à rythme soutenu. Son H12 délivre ses 400+ chevaux de façon linéaire et les rapports s'enchainent avec le "chtong" caractéristique de la grille en H du levier de vitesse en alu. Un must have, et la dernière grosse Ferrari produite avec un moteur en position centrale arrière, dans sa déclinaison 512 TR.




1992



En 1992, le Mondial voit la présentation d'une des sportives les plus emblématiques de sa génération, la BMW M3 E36. Remplaçante de la non moins mythique M3 E30, la E36 fait oublier ses kilos en trop par l'adoption du jouissif 6L Motorsport en version 286ch d'abord, puis 321ch ensuite.
Disponible en coupé, puis cabriolet puis berline, la M3 E36 sait rester discrète, tout en "faisant le job".


1 commentaire:

  1. Trés symphatique ces petits rappels historiques ;)
    Je savais pas pour les feux (X1/9) de l'esprit
    Xav

    RépondreSupprimer